Résumé:
Face à l’étalement urbain effréné et en l’absence de réserves foncières, on pense à
reconquérir les villes dans leurs territoires les plus anciens et les moins exploités, cette
reconquête peut être planifié issue d’initiative publique ou simplement spontanée d’initiative
privée. En Algérie cette dernière se manifeste dans les quartiers anciens touchés par le
vieillissement du bâti en perte de valeur d’usage et n’ayant pas de caractéristiques
architecturales ou esthétiques notables.
A Jijel le quartier ancien de Beaumarchés (cité Assaous) répond à ce constat, ou on a assisté
à un processus de renouvellement urbain ; conséquence de facteurs intrinsèques et extrinsèques,
résultant d'un processus d’interventions urbaine, fortement actif. Et ce en dépit de l’existence
d’un PDAU au règlement inadapté et l’absence d’un POS qui prend en charge les spécificités de
ce quartier ancien, tout ceux-ci n’assurent plus convenablement le control de transformations
présentes et futures et la prise en compte de la dimension environnementale.
Ce mémoire a pour objet ; la compréhension du phénomène de transformation urbaine, dans
le cas de la ville de Jijel, l’analyse approfondie des tendances de l’évolution de l’ancien tissu de
la même ville en se basant sur l’approche diachronique et l’étude de l’impact de cette évolution
sur l’environnement par le recours à des méthodes techniques et expérimentales développées
dans ce domaine.
Ce travail montre ; que si ces transformations urbaines permettent à ses acteurs et
propriétaires de satisfaire leurs aspirations toutes nouvelles à l'égard de leur bien, par la
densification des parcelles, il indique, en même temps, un manque de planification qui
permettrait une gestion viable du tissu urbain et de la ville à long terme. L’étude des effets de
ces transformations sur l’environnement urbain est l’objet de ce mémoire, qui s'intéresse aux
quartiers anciens et leurs espaces urbains, aux conditions sanitaires, au microclimat et à
l’environnement physique.