Résumé:
La maladie de parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative qui affecte les gens de 50 ans et plus, elle se caractérise essentiellement par une perte neuronale dopaminergique de la substance noire pars compacta associée à la présence des corps de Lewy. Actuellement ils existent plusieurs stratégies de thérapies possibles pour la MP. Les différentes thérapies disponibles comprennent les manipulations pharmacologiques dont la lévodopa, qui est un traitement médicamenteux de référence considéré comme la molécule la plus efficace sur les troubles moteurs mais provoquent des dyskinésies et des fluctuations motrices à long terme. A causes des effets néfastes et indésirables de la lévodopa les chercheurs ont tendance à étudier des thérapies dopaminergiques et non dopaminergiques, y compris les agonistes de la dopamine, les inhibiteurs de la monoamine oxydase B (IMAO-B), les inhibiteurs de la catéchol-O méthyltransférase (ICOMT), l’amantadine et l’anticholinergique ; le recours à des traitements de seconde ligne peut être nécessaire pour rétablir la stimulation dopaminergique continue par stimulation intracérébrale ou par administration continue de médicaments dopaminergiques. Mais aujourd'hui le problème avec ces différentes stratégies est que la maladie continue d'évoluer. Donc l'un des objectifs phares des chercheurs est d’identifier de nouvelles thérapies : thérapies par cellules souches, géniques, et immunothérapie. Plusieurs essais cliniques de phase I et II sur des patients atteints de la MP ont été effectués suite aux effets bénéfiques constatés sur les essais précliniques. Ces thérapies innovantes apportent un espoir aux malades avec peut-être de futures applications thérapeutiques au-delà des essais cliniques.