Résumé:
Le port et la ville ont pendant longtemps formés un système basé sur l'imbrication et la complémentarité de leurs différentes fonctions. Cependant, sous l'effet de mutations extérieures, les villes et les ports ont évolué rapidement et leurs relations ont changé de nature et les .espaces à l'interface de la ville et du port constituent souvent une véritable rupture au sein des villes portuaires. Et ça ce que nous appelons le clivage ville/port. Face à ce clivage, les villes portuaires ont connu des mouvements de réaménagement de leurs fronts d'eaux. Ces mouvements de l'aménagement des fronts d'eau est également appelé la recomposition ville /port, car il vient après une période de distanciation entre ville et port. Certaines villes notamment les villes portuaires du tiers monde, continuent à vivre le clivage ville/port comme il est le cas pour Jijel. Le clivage ville/port est considéré comme un effet pervers qui dégrade la ville portuaire. Dans cette recherche, l'objectif est de mettre la lumière sur la problématique du clivage ville/port dans le cas de Jijel. Antonyme de nature dans les temps modernes, l'activité portuaire et l’activité urbaine ne cohabitent plus en juxtaposition sur le même territoire. Aujourd’hui face à ce clivage que vivent ville et port, la recomposition ville-port demeure comme l'opportunité ultime, pour réaliser ses rêves et dépasser ses problèmes, comme en témoignent plusieurs exemples ainés de réaménagement de watefront à I'instar de Lisbonne, Marseille, Dunkerque, Tanger, etc.
