Résumé:
Dans cette étude nous avons irradié des couches nanométriques du complexe ADN
plasmidique-Arginine déposées sur des feuilles fines de Mylar. L’analyse des données
obtenues lors de l’irradiation de ces couches nanométriques sous vide en utilisant un
accélérateur Van de Graaf produisant un faisceau de protons ayant des énergies dans la région
du pic de Bragg, montre que le comportement de l’ADN plasmidique dans nos conditions
expérimentales indique qu’au voisinage de 140 keV les interactions produites dans ces
couches sont maximales. C’est en effet dans cette région que l’on a le maximum de dégâts
(CSB, CDB, GCSB, σCSB). L’effet protecteur de l’arginine lors de son introduction dans l’ADN
plasmidique est apparu dans cette gamme de fluence.