Résumé:
La pollution de l'environnement par les produits pharmaceutiques est devenue une
préoccupation mondiale au cours des dernières décennies en raison de ses effets négatifs. La
capacité d’un consortium bactérien sélectionné à dégrader la pénicilline G (10 mg. L
-1
) dans
des conditions métaboliques et co-métaboliques a été évaluée afin de prédire son devenir dans
l'environnement. Les résultats ont révélé que les trois souches isolées de différentes sources,
identifiées comme Bacillus sp., ont pu se développer en présence de la pénicilline G (10 mg. L
-1
) comme seule source de carbone et d'énergie. Les résultats ont montré que le consortium
bactérien a pu dégrader 54,4 % de la pénicilline G (10 mg.L
-1
) dans des conditions
métaboliques ; alors que dans des conditions de co-métabolisme, 62,2 % de la pénicilline G a
été éliminée. La biodégradation de la PENG est plus efficace par le consortium bactérien que
par les cultures pures.