Résumé:
Dans le contexte actuel d’une urbanisation mondiale rapide et de transformations spectaculaires des villes, offrir une meilleure qualité de vie pour les habitants devient une question de plus en plus cruciale pour les décideurs. La mixité urbaine a été mise à profit pour répondre aux exigences des populations au niveau fonctionnel, architectural et social. Cependant, cette approche restrictive de mixité n’a réellement répondu qu’à des besoins fonctionnels, conduisant à la formation des espaces incompatibles avec les besoins actuels de la société, et négligeant ainsi l’importance de créer des espaces où les citoyens se sentent à l'aise et satisfaits de leur environnement.
Cette recherche vise à présenter un aperçu sur la manière d'atteindre un "équilibre entre l'homme et son environnement" en plaçant le bien-être au premier plan de la conception et la formation des espaces mixtes. Le bien-être urbatectural particulièrement ne peut être dissocié de la problématique de la mixité urbaine, il contribue à sa mise en œuvre et représente aujourd’hui le moyen le plus adéquat pour offrir une meilleure qualité de vie aux citoyens.
L’objectif de ce travail est de mettre en lumière la relation imbriquée qui existe entre la mixité urbaine et le bien-être urbatectural, à travers l’évaluation du bien être urbatectural au niveau de l’entré Est de la ville de Jijel, par le biais d’un ensemble des indicateurs et critères choisis suite à une lecture approfondie des conditions de la mixité urbaine et des vecteurs du bien-être.
Afin de mener à bien notre travail, nous avons utilisé de différentes méthodes : l’observation directe, l’enquête par questionnaire et par entretien, l’analyse multicritères et l’analyse FFOM. Ces méthodes nous ont permis de relever les potentialités qui permettront d'améliorer la mixité urbaine et de favoriser le bien-être urbatectural.