Résumé:
Malgré le progrès des techniques thérapeutiques, le cancer colorectal (CCR) reste la deuxième cause de décès par cancer dans le monde et un problème majeur de santé dans les pays occidentaux. Le risque de développer les CCR (héréditaires ou sporadiques) est relativement associé à certains facteurs personnels (âge et prédisposition génétique), des facteurs liés au mode de vie et des facteurs écologiques. A long terme, ces facteurs favorisent l’accumulation de nombreuses altérations génétiques (mutations, modifications chromosomiques, instabilité chromosomique (CIN), instabilité des microsatellites (MSI) et méthylation d’ADN). Quel que soit la nature d’altération, elle touche des gènes particuliers (oncogènes et gènes suppresseurs de tumeurs) impliquées dans des voies de signalisations importantes (Wnt, MAPK, PI3K, TGF-β, etc.). Celles-ci sont les principales cibles moléculaires pathogéniques et même thérapeutiques. De ce fait, des thérapies alternatives basées sur ces cibles moléculaires (thérapies ciblée, génique et immunitaire) sont actuellement en étude afin de remplacer les traitements classiques (chirurgie, chimiothérapie et radiothérapie), d’augmenter leur efficacité ou de réduire leurs effets secondaires.