Résumé:
Dans ce modeste travail qui s’inscrit dans le cadre de la lexicographie, nous avons essayé de répondre à notre problématique qui était : comment les emprunts à l’arabe sont traités étymologiquement dans la 9e édition (1986) du dictionnaire de l’Académie Française. Pour ce fait nous avons analysé quelques étymons arabes de cette édition pour mettre au clair la façon dont ils ont traité par le garant de la langue française. Cette analyse nous a monter l’irrespect du rôle de la datation dans l’étymologies de ces mots qui sert normalement à préciser le moment exact du passage d’emprunt vers la langue française. Elle nous a monter également la dissimulation du rôle joué par la langue arabe qui se considère comme la troisième langue d’emprunt pour le français, dans le développement et l’enrichissement de son lexique en supprimant totalement l’origine arabe de l’étymologie ou en essayant de donner plus importance à l’intermédiaire du mot que à son origine. À partir de ce désordre nous avons découvert que les lexicographes francophones sont parfois allergiques à l’arabe pour des raisons surtout idéologiques. Ils essaient de masquer l’étymologie arabe à tout prix.
