Extraction et valorisation des substances actives de quelques végétaux de la région de Jijel pour leurs utilisation dans le développement de la partie sensibles des capteurs destinées à l'analyse des polluants minéraux dans les eaux usées.

Abstract

Notre travail s'articule en deux parties : La première est l'extraction de quelques substances actives des plantes avec des méthodes d'extraction sélectives et adéquates. La deuxième partie est la valorisation de ces substances à savoir les tannins et les flavonoïdes pour leur utilisation dans le développement de la partie sensible de capteurs destinées à l'analyse des polluants minéraux dans les eaux usées. Ainsi, nous avons réalisé deux extractions différentes à partir de deux plantes : l'une c'est l'extraction des tanins à partir de l'écorce de la grenade et l'autre celle des flavonoïdes à partir de la lavande. Nous avons utilisé ces extraits pour la préparation d'une biomembrane polymérique qui sera par la suite déposée sur un transducteur en or. Le dispositif ainsi réalisé formera un capteur (bio) chimique pour la détection des ions cuivre Cu2+. Pour caractériser les dispositifs développés, nous avons utilisé deux méthodes électrochimiques qui sont la voltamétrie cyclique et l'impédancemétrie, et une méthode physico-chimique qui est la FTIR. Dans le coté électrochimique pour comprendre les phénomènes à l'interface électrode/solution, nous avons utilisé la voltamétrie cyclique. La manipulation a été effectuée avec la présence d'un couple redox, dans notre cas nous avons utilisé le ferri-fenocyanure. Cette méthode permet de distinguer la réaction qui réagie a l'interface de l'électrode est une oxydation, une réduction ou oxydoréduction. Les résultats obtenus ont montré la faisabilité d'un capteur très simple à réaliser avec une bonne sensibilité pour les ions Cu2+ et une limite de détection très intéressante de l'ordre de 1o-6 M.