Résumé:
Assurer des conditions de confort thermique acceptables dans les espaces publics est aujourd'hui une préoccupation majeure de l'aménagement urbain. Cette étude se concentre sur l’amélioration des conditions de confort thermique dans les espaces publics de récréation en examinant l’impact du rayonnement et du comportement thermoradiatif des surfaces au sol urbain sur le confort ressenti des utilisateurs. L’investigation est réalisée durant des journées types représentatives des quatre saisons dans trois places et un jardin public du centre-ville de Jijel, présentant divers matériaux de surface tels que le marbre, l’ardoise, le pavé et l’herbe. Le confort thermique est simulé à travers le modèle Ray-man et Townscope, validé par des mesures in situ et évalué à travers des indicateurs qui ont été corrélés et comparés à des réponses subjectives de l’enquête par questionnaire. Les résultats confirment qu’un choix approprié des matériaux de revêtements urbains réflectifs contribue à réduire les températures de surface. La composante végétale et l’ombre contribuent efficacement dans le refroidissement des surfaces au sol et améliorent le confort thermique. L’ardoise noire brute et rugueuse reste localement le matériau le plus chaud néanmoins,son impact sur la température de l’air n’a pas dépassé 0,3°C, alors que les surfaces enherbées, même non arrosées, l’ont abaissée de 0,5°C. Des températures de neutralité et des zones de confort ont été établies pour les quatre saisons. L’évaluation du confort par des indices appropriés contribue efficacement à la prédiction des attitudes comportementales des usagers, s’ils sont contextualisés et adaptés aux spécificités locales.