Résumé:
Les pyrétrénoïdes font partie des insecticides largement utilisés aujourd'hui dans de nombreux domaines, dont l'agriculture, la médecine, etc. L'utilisation amplifiée de ces produits chimiques affecte négativement les espèces non ciblées, comme les humains, le bétail et les animaux constamment exposés à ces PYRs et altère leurs fonctions organiques. A travers cette recherche, nous visons à identifier le côté toxique de la BF et de la DLM d'un point de vue biochimique, histologique et génétique au niveau du foie. Nos résultats dans cette recherche, suggère que la toxicité génétique induit par altération de l’ADN mt hépatique, BF réduisait le niveau d'ARNm du Mt-COI et entravait l'activité du complexe IV, la capacité du DLM à provoquer la fragmentation de l'ADN peut être due à son potentiel à déclencher une série de processus de signalisation de la mort cellulaire, qui conduisent finalement à l'apoptose et augmentait la génération de ROS entraînant des dommages oxydatifs. L’étude histologique illustre des atteintes tissulaires dans le foie, qui se manifestent par une perturbation des cellules hépatique et des voies biliaires par la nécrose et l’hyperplasie, hypertrophie, dilatations sinusoïdales, vacuolisation du cytoplasme et une fibrose hépatique. L’altération biochimique de foie est un indicateur de dysfonctionnement et de lésions hépatiques (cholestase, cytolyse). Les variables biochimiques du sang ont été considérées comme des indicateurs de stress pertinents de dommages cellulaires. L’ensemble des résultats obtenus indiquent que la deltaméthrine et la bifenthrine provoquent plusieurs effets néfastes sur le foie dont les plus importants sont la génotoxicité, le stress oxydatif conduisant aux altérations biochimiques et aux destructions tissulaires se traduit par plusieurs maladies hépatiques