Résumé:
L’inégale répartition des précipitations fait que les eaux de surface soient également mal réparties. Les zones littorales sont plus nanties en eau que les zones semi arides et arides. Ceci nous amène à dire que l’Algérie par la force de la nature et de l’être humain, se trouve aujourd’hui confronté, à un problème de disponibilité en quantité et en qualité suffisante. Il est particulièrement important de noter ici que, la Banque Mondiale classe l’Algérie dans la catégorie des pays « les plus pauvres en matière de potentialités hydriques », avec uniquement 11,5 milliards de mètres cube d’eaux renouvelables par an, soit 292 m3 par personne, alors que la moyenne mondiale est de 6 000 m3 par personne. Le réchauffement climatique vient encore aggraver la pénurie de l’eau en Algérie.
Afin de gérer de manière rationnelle cette ressource précieuse, il est impératif de commencer par connaître l’impact ou les conséquences du réchauffement climatique sur les ressources en eau du pays. Dans ce travail, nous avons commencé par la wilaya de Jijel mais d’autres études ultérieures sont prévues pour les autres wilayas du pays. Pour Jijel, il semble qu’à priori, les impacts du changement climatique ne sont pas très marqués malgré la présence de saisons exceptionnellement humides (10 mois de pluies) et d’autres particulièrement sèches (années 2005-2007). D’autres études piézométriques s’avèrent nécessaires pour compléter ce travail et estimer les niveaux des nappes phréatiques, au fil du temps.