Résumé:
L’épirubicine et le Docetaxel sont parmi les médicaments les plus actifs pour le traitement du cancer du sein d’une part,
néanmoins ils provoquent de très graves dommages rénaux, surtout en cas d’association. Leur toxicité est due
essentiellement aux dommages oxydatifs liés à la formation des espèces réactives de l’oxygène (ROS). Notre étude
vise à évaluer l’effet de la propolis contre la toxicité rénale de l’association (EPI –DTX). L’étude phytochimique a
montré que la propolis est riche en polyphénoles et en flavonoïdes et possède une activité anti- radicalaire concentration
dépendante contre le radical libre DPPH °. Une augmentation des taux de la créatinine, de l’urée plasmatique et de la
ɣ-GT urinaire chez les rats traités par l’association (EPI 200 mg/m2 –DTX 75 mg/m2
) a été enregistré, ainsi qu’une
augmentation significative de malondialdehyde comme marqueur de la péroxydation lipidique et une diminution des
capacités des antioxydants non enzymatique (GSH) et enzymatique (GST, SOD et CAT). Le prétraitement par la
propolis à (25 mg /kg /jour) pendant 5 jours a permis de protéger le tissu rénal par le maintien de l’équilibre de la
balance antioxydant–prooxydant et la correction du bilan rénal. L’étude histologique a confirmé la toxicité rénale de
l’association (EPI-DTX) et l’effet préventif de la propolis