Résumé:
L’eau est menacée de nos jours par la pollution du fait alors d’une pareille dégradation des ressources hydriques, de ce fait la
connaissance de la qualité de l’eau est une condition primordiale permettant l’instauration d’un système de gestion qui contribuera à
garantir l’approvisionnement en eau dans la future. La wilaya de Jijel est caractérisée par une potentialité importante en eau vu la forte
pluviométrie de la région qui peut atteindre les 1060 mm/an. Cette forte pluviométrie a conduit à l’installation de quatre barrages sur le
territoire de la Wilaya.
Notre travail de recherche consiste à déterminer la qualité des eaux de surface à travers le territoire de la Wilaya. Au total 31 prélèvements
ont été réalisés pendant la période des hautes eaux (Avril 2017) : 20prélèvements dans la partie Est de la Wilaya et 11 prélèvements dans
la partie Ouest.
Les paramètres physico-chimiques de l’eau (T, pH, CE, Eh) ont été mesurés in-situ, les éléments majeurs (TH, Ca2+, Mg2+, Na+, K+,
HCO3
-, SO4
2-, Cl-) et les indicateurs de la pollution (NH4
+, NO2
-, NO3
-, PO4
3-) ont été analysés au laboratoire, ainsi des éléments en traces
métalliques ont été dosés pour neuf échantillons.
Les résultats obtenus montrent une pollution organique dans les cours d’eau de la partie Est notamment l’aval de ces cours d’eau avec des
concentrations de 1,46 à 5 mg/l en ammonium et de 0,12 à 3,67mg/l de Nitrite. De point de vu naturelle, on a observé des valeurs élevées
de la conductivité (environ 3460μs/cm) et des quelques éléments chimiques (509,43mg/l de sulfates) dans l’affluent d’Oued Bourchaid.
Elles sont surement liées à la dissolution des formations géologiques de leur bassin versant. Les cours d’eau de la partie Ouest sont de
qualité physico-chimique acceptable car la concentration des éléments chimique conforme aux normes Algériennes.
L’étude de la pollution par les éléments en traces métalliques (ETM) a montré des teneurs dépassant les normes en plomb et en cadmium
dont l’origine est attribuée aux activités anthropiques (rejets domestiques et industrielles) et au lessivage des formations géologiques, le
cuivre et le zinc restent au-dessous des normes Algériennes.