Résumé:
La plaine d’oued Nil à vocation agricole par excellence ne cesse de subir l’influence directe de l’activité anthropique (rejets urbains et industriels, engrais chimiques). La dégradation de la qualité des eaux superficielles et souterraines est devenue une préoccupation majeure pour les gestionnaires et les usagers de cette ressource si précieuse. Pour répondre à ces préoccupations, une approche méthodologique a été proposée. Elle est basée, d’une part sur, la détermination de la vulnérabilité de la plaine à la pollution et d’autre part, l’évaluation du risque de contamination.
L’étude de la vulnérabilité de la plaine alluviale d'oued Nil à la pollution selon la méthode de REHESE a montré que la zone à forte vulnérabilité se localise dans la partie Ouest de la plaine. Ceci implique la nécessité impérieuse de protéger l'eau. Il faut la traiter que ce soit pour produire une eau propre à la consommation ou à l'irrigation des surfaces agricoles ou pour limiter les rejets de pollution dans le milieu naturel. En effet, l’évacuation non contrôlée de ces rejets liquides par manque de stations d’épuration ou par des stations non opérationnelles, aboutit à la pollution des eaux de surface et des eaux souterraines, véritable danger pour la flore et la faune. L’occupation des sols peut se faire à la limite dans les zones à faible et moyen risque, mais doit être régie de manière à préserver les zones de risque de pollution des eaux souterraines de la plaine d’oued Nil.