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Résumé
Le barrage de Béni Haroun situé dans le bassin du Kebir-Rhumel, d’une capacité d’environ 1 milliard
de m3, est le plus grand barrage d’Algérie. Il fait partie des grands programmes de mobilisation
des ressources en eau et de transfert inter-bassins pour objectif de combler le déficit en eau,
notamment pour les wilayas de Khenchela, Batna et Oum ElBouaghi.
Notre travail de recherche consiste à déterminer la qualité de l’eau brute du barrage de Béni
Haroun et de ses affluents. Au total 21 prélèvements ont été réalisés pendant la période des hautes
eaux (Mars 2016) : 11prélèvement sur les affluents du barrage, 8 prélèvements dans le barrage du
centre vers la digue (4 au surface et 4 au fond) et 1 prélèvement à la sortie dans les lâchés du
barrage. Les paramètres physico-chimiques de l’eau (T, pH, CE, Eh) ont été
- 2- -
mesurés in-situ, les éléments majeurs (TH, Ca2+, Mg2+, Na+, K+, HCO3 , SO4
, Cl ) et les
+ - - 3-
indicateurs de la pollution (NH4 , NO2 , NO3 , PO4
) ont été analysés au laboratoire.
Les résultats obtenus montrent une pollution organique dans deux affluents (Oueds Rhumel et Mila)
avec respectivement des concentrations de 3 à 6 mg/l en ammonium et de 0,8 à 0,6mg/l de Nitrite. De
point de vu naturelle, on a observé des valeurs élevées de la conductivité (environ 4910µs/cm) et
des quelques éléments chimiques (1107mg/l de chlorure) dans l’affluent d’Oued Sekdal. Elle est
surement liée à la dissolution des formations géologiques de son bassin versant. L’eau brute du
barrage est de qualité physico-chimique acceptable car la concentration des éléments chimique
conforme aux normes Algériennes. Cette qualité résulte du fait que :
1. Le barrage de Béni Haroun stocke un volume important en eau et une grande partie de ses eaux
et renouvelable, vu les apports importants de ses affluents ;
2. Les rejets directs soit industriels ou des eaux usées domestiques sont négligeable par rapport
aux apports du barrage.
Cette étude a montré la bonne qualité des eaux du barrage durant la période des hautes eaux et a
montré aussi l’existence des polluants organiques au niveau de deux affluents. Pour une bonne
qualité des eaux du barrage nous recommandent de faire un contrôle de la qualité de l’eau du
barrage et de ses affluents durant la période d’étiage et de traité préalablement les rejets des
agglomérations et des zones industrielle, existants dans le bassin versant, avant de les jeter dans
les cours d’eau.
Mots clés : Eaux de surface, pollution organique, éléments majeurs, qualité physicochimique,
barrage de Béni Haroun.
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