Evaluation de la neurotoxicité des POPs chez le rat : Etude chronique d'une mixture des pesticides ( endosulfan et chlorpyriphos) et des HAPs (naphtalène et benzopyrène).

Abstract

Au cours du dernier siècle, le développement rapide de l'industrie chimique a développé la production de milliers de substances chimiques, parmi ces molécules les Polluants Organiques Persistants (POPs). la toxicité des mélanges des POPs dépend de la nature, de la durée d'exposition et de la dose. L'effet de faibles baisse concentration des POPs chez des populations exposées chroniquement est plus difficile à appréhender et lié fortement à l'incidence élevé des maladies neurodégénératives. Dans cette étude on a évalué l'effet de l'exposition chronique chez les rats femelles pendant la gestation et l'allaitement à des dose très faibles d'une mixture des POPs constituée de D (endosulfan 2.6μ����g, chlorpyrifos 5.2μ����g, naphthalene 0.023μ����g et benzopyrane 0.002μg/kg), D*I0 et D*l00 sur le neurocomportement et le statut redox neuronal. Les rats traités présentent une incapacité de mémorisation spatiale dans le test reconnaissance d'objet, d'une anomalie du système sensoriel et une male coordination motrice et montrentune tendance statistique à rester moins longtemps suspendus dans le test suspension et de l'écran mais aucun effet anxio-dépressive n'a été détecté. Concernant les paramètres de stress, on constate une augmentation des résidus de malondialdéhyde dans la mitochondrie et le cytosol, accompagnée d'une augmentation du taux de GSH mitochondrial et cytosolique dans le cas de concentrations fortes (D*l00) d'une part et d'autre part une diminution de ce tripeptide, a été manifestée par contre dans le cas de concentration basses. L'activité de la GST cytosolique a été également augmentée dans le cas de la dose D*l00 et diminue dans le cas de la dose D, alors que l'activité de la SOD et de CAT mitochondriale et cytosolique a été augmentée excepté une diminution de l'activité de la SOD dans le cytosol.