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Les activités anthropiques constituent un problème environnemental énorme d’ordre mondial, lorsque ses rejets sont déversés dans les cours d’eau sans traitement préalable. Dans ce travail de recherche, nous étudions la qualité des eaux superficielles et souterraines de la plaine alluviale d’oued Nil (Wilaya de Jijel, Nord-Est Algérien), vis-à-vis les rejets et les activités agricoles. Pour atteindre cet objectif, un suivi saisonnier, de novembre 2013 à juin 2014, a été réalisé sur vingt-quatre stations (puits, forages et oueds) et une campagne de prélèvement sur douze sources durant le mois de juin 2014. Les paramètres physico-chimiques de l’eau (T, pH, CE, O2, Eh, TDS et Salinité) ont été mesurés in-situ, les éléments majeurs (TH, Ca2+, Mg2+, HCO3 - , SO4 2- , Cl- ), les indicateurs de la pollution urbaine et agricole (NH4 + , NO2 - , NO3 - , PO4 3- ), les métaux lourds (Pb, Cd, Cr, Cu, Zn, Fe2+) et les bactéries (streptocoques fécaux, coliformes fécaux, Escherichia coli) ont été analysés au laboratoire.
Les résultats obtenus montrent que certaines stations des eaux de surface et des eaux souterraines de la plaine alluviale d’oued Nil sont de qualité assez dégradée et subissent une pollution importante en matières azotées ainsi phosphatées et en métaux lourds (Pb, Cd, Cr, Fe2+). L’origine de cette pollution est liée principalement aux rejets urbains, déficience d’assainissement, l’utilisation intensive des engrais chimiques et les conditions réductrices des eaux des nappes captives. L’analyse bactériologique nous a permis de constater que certaines sources sont chargées en bactéries fécales. |
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