Résumé:
Le secteur du bâtiment est à l’origine du réchauffement climatique par un taux de 45% de consommation énergétique. Notre actuel travail s’est focalisé sur une réflexion à long terme qui peut réduire cette consommation jusqu’à son annulation, dont le but est d’obtenir un bâtiment à zéro consommation d’énergie, tout en répondant aux besoins hygrothermiques des occupants. Le confort hygrothermique est considéré une des principales solutions et qui n’aura lieu que par la résolution des problèmes déperditions thermique et de condensation dans les parois extérieures qui participent à la dégradation et au pourrissement des matériaux de construction. La lame d’air, l’isolant gratuit, facile à réaliser et qu’il n’a pas d’impact direct sur l’environnement, demeure toujours insuffisant en termes d’efficacité énergétique. L'isolation thermique idéale n'est donc pas seulement avantageuse pour protéger l'environnement, le maître d'ouvrage en profitera aussi. Le présent travail a apporté une confirmation d’une réduction de 70 % suite à l’utilisation de la laine de mouton en rénovation. Le montage des capteurs solaires et systèmes de stockage thermiques pourrait compléter les 30% qui restent, et donc atteindre l’objectif (BZE). Les résultats ont été obtenus à l’issu d’une simulation numérique par le logiciel menée sur un atelier d’architecture situé à l’université de JIJEL. Le calcul du bilan thermique est effectué suivant la réglementation thermique des bâtiments présentée dans le Document Technique Réglementaire (D.T.R. C3-2), l’estimation du degré hygrométrique à l’intérieur de la paroi est faite suivant la méthode de Glaser. Les résultats obtenus nous encouragent à utiliser cette matière naturelle surtout pour la rénovation des bâtiments déjà construits grâce à la facilité de son montage par l’extérieur.
