Résumé:
L’automobile figure parmi les produits les plus avancés du marché, beaucoup sont
aujourd’hui équipés de plusieurs systèmes à calculateurs et d’actionneurs électriques qui remplacent des éléments mécaniques et hydrauliques. L’augmentation du nombre de tels systèmes à bord d’un véhicule s’accompagne par l’augmentation de la complexité de son câblage électrique. Du point de vue électromagnétique, la cohabitation des systèmes dans le même volume avec les signaux véhiculés font de ce câblage un acteur et un vecteur pour la plupart des formes de perturbations qui peuvent mettre en cause le bon fonctionnement de l’ensemble. La fiabilité d’un véhicule est alors liée à la fiabilité de son câblage, et il s’avère plus que jamais nécessaire de se doter d’outils de prédiction de perturbations véhiculées par un câblage et ainsi de déduire des règles de conception. C’est dans ce contexte que nous avons développé au cours de cette thèse deux approches de modélisation capables d’analyser des configurations non parfaites à aspects 3D et sur large bande de fréquence. Selon la géométrie de la configuration étudiée et la finesse du modèle recherché, la première s’appuie sur la méthode PEEC et l’autre sur la méthode MTL, les deux approches sont majoritairement analytiques et s’interprètent en termes de circuits électriques équivalents d’utilisations souples et rapides. Les simulations faites ont montré les capacités des deux approches à refléter la plupart des phénomènes électromagnétiques se produisant dans une configuration de câblage.
