Résumé:
Dans un contexte d’urbanisation et de surpopulation qui prend chaque jour l’avantage
d’envergure, les villes adoptent donc un aspect minéral et voient leur couverture vert diminuer
de plus en plus, les questions relatives à la place de la nature en ville sur fond de
préoccupations environnementales montent en considération.
La présente recherche se focalise sur un des outils de végétation qui permettent
d’encourager et de requalifier l’élément végétal au sein des milieux urbain. Le coefficient de
biotope est une des réponses pour éviter que la croissance urbaine se fasse au détriment des
espaces verts en tout genre. Il veut contribuer à lutter contre l’imperméabilisation des sols et
le déchargement des nappes phréatiques sans être un frein à la densification, à contrer
l’érosion de la biodiversité, il veut également lutter contre le manque d’humidité de
l’atmosphère, contre les impacts négatifs qu’a l’urbain sur la santé.
Cette étude vise à penser le coefficient de biotope non seulement à l’échelle de la parcelle
mais en l’intégrant dans un espace plus large afin de voir comment permettrait-il de faire face
aux besoins en espace vert des habitants à une échelle plus étendue, et de penser à des
services écosytémiques élargis.
La recherche se base sur une étude des différentes expériences de cet outil à travers le
monde pour comprendre les différents mécanismes de sa mise en place et proposer une
version de l’outil s’appliquant aux milieux urbains en Algérie.
Notre cas d’étude est un ensemble résidentiel à la ville de Jijel, qui connut un déficit au
niveau de son couverture végétale. Cette recherche aboutit donc à un outil applicable à
l’échelle et au contexte urbains et sa contribution dans la requalification de l’élément végétal
à travers l’utilisation des différentes surfaces de valeur écologique.