Résumé:
La nécessité d’intervention se faisait sentir, et on pouvait observer dès les années 70, une
multitude d’interventions et d’opérations entreprises, en vue d’améliorer la qualité de vie
urbaine dans ces cités. Contestées, remises en cause et rejetées par leur habitants, ces grandes
unités d’habitation ont été souvent associées à des opérations de réhabilitation, de
redynamisation, de rénovation, de restructuration, d’intégration et enfin de stratégies de
renouvellement urbain, portées par une politique de Projet Urbain.
MILA a vécu un développement spectaculaire et un essor considérable se traduisant
physiquement par une transformation radicale du tissu urbain, qui se trouve envahit par une
forte urbanisation concrétisé par une dynamique urbaine conséquente ; et par une mutation
économique dans le secteur d’activités.
« Bien que des problèmes humains qui peuvent être résolus avec le temps sont
rigoureusement insolubles lorsqu’on ne dispose pas d’un délai convenable et des moyens
adéquats pour y faire face » Albert Guichard. Ce récit est applicable sur notre patrimoine
colonial .
En effet, il est temps de se soucier du devenir du patrimoine bâti dont nous avons la charge et
qui véhicule des valeurs historiques, culturelles et sociales inestimables. Telles que l’on ne
doit plus sacrifier.
La présente réflexion à été motivée par une certaine inquiétude ressentie quant au devenir de
notre patrimoine et ses caractéristiques. Elle porte sur l’inscription dans le temps attendu de
cet axe principale (RN79) de ville de Mila, et sur la forme qui correspond à ses usages ; son
rôle social, culturel et particulièrement urbain.1