Résumé:
Notre thème de recherche porte sur la diglossie algérienne en visant la radio de jijel comme cas d‟étude. Deux enregistrements de l‟émission « achriaa wa marafie » représente notre corpus en s‟interrogeant sur la réalité de l‟existence ou non d‟une diglossie algérienne. Dans ce modeste travail qui s‟inscrit dans le domaine de la sociolinguistique nous avons essayé d‟abord de distinguer entre les langues qui existent sur le territoire jijilien et d‟en retirer les caractéristiques spécifiques qui font la particularité entre les autres parlers de notre pays. Comme tout les pays du monde arabe, l‟Algérie se caractérise par l‟existence de deux langues : l‟arabe classique enseigné et normée, de culture et administration, et l‟arabe maternelle mais qui n‟est pas normé ni enseigné il se trouve juste dans les conversations quotidienne et libres. Pour la linguistique, ce qui compte c‟est qu‟il y a deux langues à décrire, l‟une est valorisée et bénéficie d‟un usage officiel parce qu‟elle est imposé dans l‟enseignement, caractère qui lui a donné plus de poids et a trouvé ses traces dans le contexte médiatique, tandis que l‟autre est moins valorisée et bénéficie d‟un usage
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personnel non officiel. Donc, l‟arabe classique est envisagé comme la langue écrite et nationale tandis que l‟arabe dialectal reste une langue orale