Résumé:
la question du développement économique est l'une des préoccupations majeures des pays développés et pays en développement, car il a fallu plus d'attention par les institutions financières internationales (FMI et Banque mondiale), surtout après la crise blastique de la dette extérieure des pays en développement en 1982, ce qui a rendu ces institutions le principal acteur dans le système monétaire et financier international. Nous avons essayé à travers cette étude d’exposé le rôle du FMI et la Banque mondiale dans le financement du développement économique dans les pays arabes, qui souffrent d'un déficit de financement provoqué par des déséquilibres structurels chroniques, en examinant les programmes de ces institutions ( stabilisation et ajustement structurel ) dans les pays arabes ainsi que l'évaluation du volume des prêts liés à ces programmes, et ceux accordés par la Banque mondiale à des fins d'investissement .nous avons également discuté de la relation de ces institutions avec l'économie algérienne. cette étude nous a permis de conclure que les programmes de stabilisation et d'ajustement structurel qui ont été mis en œuvre dans les économies arabes sous la supervision du Fonds monétaire international et la Banque mondiale, malgré les aspects positifs en ce qui concerne les équilibres macro-économiques, mais ça reste insuffisant pour juger la faisabilité et l'efficacité de ces programmes, surtout que cette amélioration des indicateurs macro -économiques n'a pas eu lieu sans coût économique et social,par contre il y a eu une augmentation de la dette extérieure et ces services, augmentation du chômage et dégradation du niveau de vie. ce qui signifie que l'amélioration obtenue est le résultat des facilités financières accordées et les politiques d'austérité mises en place. En outre, les ressources financières allouées par ces institutions pour les éats arabes dans le contexte de la réforme économique ou celles destinées à l'investissement par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement, ou l'assistance de la SFI tout ça est très faible et insuffisant pour remédier aux déséquilibres de la conjoncture économique . Le rééchelonnement de la dette extérieure n'est que le report du problème et non une solution. L'Algérie, comme le reste des pays arabes a soumis à des programmes des institutions financières internationales, en raison de l'ampleur de l'impact social de ces programmes ,l’ Algérie adopté deux plans économiques pour remédier à la situation : le premier pour la reprise économique d’une valeur de 7 milliards de dollars , et le seconde pour soutenir la croissance avec 140 milliards de dollars, profitant des excédents résultant des prix élevés du pétrole, et malgré les réticences du Fonds monétaire international à l'expansion significative du volume des dépenses publiques, les projets inclus dans les programmes de croissance et de soutien sont pas productifs sur le plan social et ne visent pas à soutenir les capacités du secteur industriel qui produit la richesse et diversifier la base productive, et cela pourrait mettre en péril l'économie nationale aux chocs extérieurs à nouveau, parce que les niveaux de l'abondance financière actuelle est associée à des changements en cours du pétrole sur le marché mondial.