Résumé:
Notre étude s’insère dans une problématique d’envergure planétaire, celle d’atténuer l’effet des produits chimiques de
synthèse sur notre environnement et sur notre biodiversité, et d’y stopper notre dépendance, pour notre bien-être et celui
des générations futures. Nous avons étudié l’activité antifongique de l’extrait brut aqueux des feuilles et des tiges de
l’espèce Inula viscosa L. (renommée récemment Dittrichia viscosa L.) sur le champignon Botrytis cinerea. La plante est
connu pour ses vertus thérapeutiques en médecine traditionnelle dans la région de Jijel-Algerie, alors que le champignon
est un pathogène responsable de la pourriture grise des fraises et laisse des dégâts économiques importants. Le rendement
en extrait s’est révélé assez élevé de l’ordre de 34,08%. L’activité antifongique, qu’on a mesuré par la croissance
mycélienne du champignon est appréciable avec l’extrait brut aqueux de concentration100% peut être due aux composés
(un acides gras ethyle ester, phénole monoterpénoide, lipophénol, et flavonoïde). Le gradient décroissant de la
concentration de l’extrait brut aqueux (100, 75, 50 et 25 %) a marqué un effet inhibiteur décroissant et croissance
croissante (32.5, 46.6, 74.5, 90 mm). La concentration minimale inhibitrice est 50%. L’extrait brut aqueux d e l’espèce
Inula viscosa L. a une activité antifongique sur le champignon Botrytis cinerea, et qui a besoin de le séparer et tester ses
composants pour savoir le composant le plus efficace sur ce champignon.