Résumé:
Le benzo(a)pyréne est un contaminant environnemental puissant ayant un potentiel cancérogène et présente une toxicité
rénale importante. Cette toxicité est due essentiellement aux dommages oxydatifs liés à la formation des espèces
réactives de l’oxygène. La présente étude vise à évaluer l’ettet réno-protecteur de la propolis contre la toxicité aigüe du
benzopyréne chez la souris albinos wistar. L’étude phyto-chimique a montré que l’extrait éthanolique de la propolis est
très riche en polyphénols et en flavonoïdes. Il possède une activité anti-radicalaire concentration dépendante contre le
radical libre DPPH° et contre le H2O2 avec des IC50 de 30.54 μg/ml et 42.04 μg/ml respectivement. Le benzo(a)pyrène
à la dose de 100mg/kg induit des altérations au niveau du tissu rénal qui se traduit par une augmentation significative de
malondialdehyde (MDA), comme marqueur de la péroxydation lipidique, ainsi qu’une diminution significative des
systèmes antioxydants non enzymatiques (GSH) et enzymatiques (CAT et SOD). Le prétraitement par la propolis à la
dose de (25 mg /kg /jour) pendant 5 jours a permis de protéger le tissu rénal par le maintien de l’équilibre de la balance
antioxydant–prooxydant à travers la réduction des taux du MDA et le maintien des taux de GSH et de l’activité des
enzymes antioxydants SOD et CAT à des niveaux normaux. L’étude histologique a permis de confirmer la toxicité
rénale du B(a)P et l’effet préventif de la propolis.