Résumé:
Le valsartan est un antagoniste de récepteur AT1 de l’angiotensine II, il est préconisé
pour traiter l’hypertension. La NDMA est une impureté trouvée lors de la fabrication de la matière
première du valsartan, cette dernière est fortement génotoxique. La présente étude vise donc,
d’une part ; à évaluer la génotoxicité de ce médicament suite au traitement par une forte dose de
valsartan (2600mg/Kg/2jours) en comparaison avec un contrôle négatif et la cyclophosphamide
comme contrôle positif, et d’autre part à comparer l’hépatotoxicité et la néphrotoxicité du
valsartan. En effet en comparaison avec le témoin négatif, le test de micronoyaux révèle que chez
les souris traitées par le valsartan et la cyclophosphamide, les érythrocytes micronucléés sont
augmentés, le niveau de peroxydation lipidique (MDA) est élevé, les paramètres antioxydants
(catalse (CAT), superoxydedismutase (SOD), et gluthation (GSH)) sont réduits. Nos résultats
suggèrent probablement que le valsartan induit une génotoxicité et un stress oxydatif hépatique et
rénale.