Résumé:
Les Ksour qui ponctuent le vaste Sahara algérien témoignent encore d’un passé florissant, d’une grande civilisation et d’une mémoire collective ancrée dans l’épaisseur de l’histoire locale. Expression tangible d’une culture constructive vivante, le patrimoine architectural oasien englobe l’ensemble des bâtiments construits essentiellement en terre et qui témoignent d’un savoir-faire ancestral. Aujourd’hui, plusieurs ksour sont en train de se dépeupler tout en se vidant de toutes activités à vocation sociale, culturelle ou économique, ce qui accélère leur dégradation et qui menace leur survie. L’intérêt majeur attendu de cette recherche est d’éclaircir la question de l’implication de la société civile dans l’élaboration et la mise en oeuvre des projets de la sauvegarde en Algérie, plus spécialement l’impact des associations locales dans l’activation des initiatives du valorisation niveau de ksar de Dachra El-Hamra, à Biskra, compte tenu bien sur des spécificités socioculturel, économique et des données monographiques de cette région. A l’issue de cette étude, nous avons formulé un ensemble de recommandations dans un dessein de promouvoir les réflexions autour de la question de la participation citoyenne en Algérie notamment dans le domaine du patrimoine architectural ksourien.
