Résumé:
L'aflatoxine B1 est un agent potentiellement hépatotoxique et hépatocarcinogène, sa toxicité est
principalement due à des dommages peroxydatifs et à la formation des espèces réactifs de l'oxygène. Notre étude vise
à évaluer l'effet hépatoprotecteur de la propolis contre la toxicité induite par l' AFB 1. L'étude phytochimique a montré
que la propolis est riche polyphénols et en flavonoïdes et possède une activité anti-radicalaire concentration dépendante
contre le radical libre DPPH0
• La composition chimique qualitative et quantitative dépend de l'origine botanique de la
propolis. L'effet hépatoprotecteur de la propolis est comparé à celui de la quercetine, un flavonoïde hépatoprotecteur de
référence. L'augmentation des taux de la lactate déshydrogénase, phosphatase alcaline, bilirubine et transaminases dans
le sérum des rats traités par une dose unique intrapéritonéale d' AFB 1 (1 mg/kg) suggère la présence d' atteintes
hépatiques. Une augmentation significative dans le niveau du malondialdéhyde, avec une diminution concomitante des
systèmes antioxydants enzymatiques (superoxyde dismutase, catalase, glutathion-s-transférase) et non enzymatique
(glutathion) ont été également observé au niveau du foie des rats traités par l' AFB 1. Chez les rats prétraités par la
propolis (l00mg/kg/orale) ou la quercetine (l0mg/kg/orale), diminue les effets délétères de l'AFB1 et protège la
fonction hépatique par le maintien des paramètres sériques et ceux du stress oxydant à des taux normaux. Les taux des
paramètres sériques et ceux du stress oxydant sont revenu à la normale. L'effet hépatoprotecteur de la propolis est
confirmé par l'étude histologique.
