Résumé:
La langue magnifique de Khadra mise au service d’un « personnage » plus que d’un dictateur. Ce roman retrace la vie d’un jeune bédouin issu de rein qui surmonte toutes les difficultés pour finir laminé par son peuple. L’homme est sans doute un personnage de roman, une personnalité à part entière, faite de clinquant et de faste, de folie et de démesure ; nul ne peut s’empêcher d’être fascinée par la « bête de scène ». Khadra nous dresse le portrait de Kadhafi jeune, de ses colères, de ses doutes, de ce qu’il croit et veut être, de ceux qu’il respecte et de ceux qu’il vomit. Le roman retrace les deux faces de Kadhafi : la part « Guide » et la part
« tyran » ; l’homme qui doute et affronte ses démons et ses cauchemars, l’homme qui croit en lui et fait face. Et au final, il nous décrit les dernières heures, la fuite, la fin qui est en opposition avec l’image qu’il se faisait de lui