Résumé:
L’eau est l'une des ressources les plus exposées à la pollution par les métaux lourds qui agissent
contre tous les organismes vivants y compris les bactéries présentes dans l'eau. Certaines
bactéries ont la capacité d’éliminer la toxicité du cuivre par le mécanisme de bioaccumulation.
Notre étude consiste à isoler et identifier les bactéries de la plage Kotama, qui reçoit les rejets
domestiques et la plage Zaway, qui reçoit les rejets industriels de la tannerie de Jijel, puis tester
la tolérance au cuivre de chaque souche et étudier la capacité d’accumulation de ce métal. On a
pu isolé 7 souches bactériennes à partir de chaque site de prélèvement : FTAM, Coliformes
fécaux, 2 souches d’Entérobactéries, les Streptocoques, les Staphylocoques et les Clostridies.
Les résultats obtenus montrent que la croissance des souches isolées varie en fonction de
différentes concentrations du cuivre et que les souches les plus accumulatrices sont la souche 2
des Entérobactéries (D) avec une concentration de 5.319 ppm et les Coliformes (I) avec une
concentration de 2.866 ppm et que les Streptocoques (D) et (I) sont les moins accumulateurs
avec des concentrations de 0.1684 ppm et 0.1377 ppm respectivement. D’après les résultats
obtenus la plupart des souches bactériennes isolées à partir de l’eau de mer (D) sont les plus
accumulatrices du cuivre que celles de l’eau de mer (I).