Résumé:
La présente étude s’inscrit dans le domaine de la sociolinguistique urbaine. Elle vise à rendre compte des procédés langagiers de l’auto-identification et de l’hétéro-identification comme manifestation sociolinguistique de la ségrégation urbaine dans le discours des sujets jijeliens installés dans la ville. Il s’agit des dénominations qui engagent une hiérarchisation des groupes et des personnes comme occupants légitimes ou illégitimes de l’espace urbain. Cette hiérarchisation trouve notamment son sens dans la dichotomie citadin/urbain.