Résumé:
Les changements climatiques est une notion qui est en constante évolution. Elle constitue aujourd’hui une véritable menace pour l’environnement et bien sûr pour la pollution des eaux, donc l’accroissement des besoins en eaux potable.
La commune d’Ain Makhlouf, possède actuellement, des ressources hydriques relativement limitées, l’un des importantes ressources sont les sources, mais la principale ressource en eau potable étant le forage F12 situant dans la plaine de Tamlouka.
À cause de leur caractéristique hydroclimatique (semi-aride), et mécanismes de fonctionnement de système aquifère, le débit des sources d’eau de la région d’Ain Makhlouf est variables selon les périodes des hautes et des basses eaux qui contribuent à la détérioration de leur eau.
Nous avons étudié l’évolution des paramètres hydrogéologiques et hydroclimatologiques à partir d’un ensemble de données et au cours de plusieurs campagnes de mesures. Il ressort de l'interprétation de ces données ce qui suit :
Trois horizons aquifères s’individualisent suivant son contexte hydrogéologique, dont la limite entre les quelles est marquée par un changement latéral de faciès lié à la tectonique et avec l’accumulation pendant le miocène et le quaternaire, dont les principaux formes de leur exploitation sont les sources. Par comparaison, ces sources présentent des régimes et des comportements différents vis-à-vis aux changements climatiques :
• Sources karstiques : étroitement liée à la variation météorique, ceci est due à leur écoulement souterrain libre et rapide à travers les fissures.
• Sources alluvionnaires : Leur lenteur de réponse aux variations météoriques est due au degré de la perméabilité, à l’importance de la réserve ou encore à leur origine profonde, d’où leur importances socio-économique en présence d’un important débit. Selon cette approche nous avons pu sélectionnée cinq émergences (S18, S25, S29, S31 et S41).
L'établissement de La carte piézométrique montre que l’écoulement des eaux souterraines suit parfaitement la topographie.
Les paramètres physico-chimiques des eaux de la région d’étude restent généralement optimaux pour l’AEP, exceptant les quelques excès de minéralisation liés aux divers facteurs.