Résumé:
Afin de réduire la toxicité de la doxorubicine, une formulation liposomale a été élaborée, mais
son hépatotoxicité reste mal connue. L'objectif de notre étude est de faire la lumière sur les
résultats disponibles à ce sujet et d'entreprendre un travail qui permettrait de clarifier
l'incidence de la forme liposomale sur le foie. L'hépatotoxicité de la doxorubicine est faible.
On relève très peu d'incidence du médicament sur le foie aussi bien chez l'homme que chez
l'animal malgré qu'il est le siège de sa bioactivation par le système microsomale P450
conduisant à la production de radicaux libres ·oxygénés. Ces derniers seraient responsables de
processus de stress oxydatif toxiques sur les autres organes mais sans incidence sur le foie
peut être à cause de son système de détoxification développé. De part sa constitution
lipidique, les liposomes utilisés pour encapsuler le principe actif de la doxorubicine risquent
d'être métabolisés par le foie et provoquer une peroxydation lipidique ou s'accumuler pour
être responsables d'une stéatose et perturber ainsi le bon fonctionnement de l'organe.