Résumé:
Les milieux aquatiques abritent des organismes riches en composés doués d’activités biologiques présentant une
énorme ressource de nouveaux composés à des potentialités pharmacologiques importants ; parmi ces
organismes les macroalgues qui sont une source potentiellement riche en composés bioactifs tels que les
isoprénoides et les polyphénols . Dans ce travail théorique nous nous intéressons à l'évaluation du pouvoir
antimicrobien des algues marines. Pour le cas des pathogènes humains, les tests antibacteriens sur quatre
bactéries révèle un effet bactéricide de l’extrait d’algue ulva lactuca sur Escherichia coli, Klebsiella sp, Bacillus
cereus .Les tests antifongiques des algues Sargassum wightii et Turbinaria conoides contre 10 agents pathogènes
fongiques montrent des résultats positifs significatifs pour l`extrait méthanolique de l’algue Sargassum wightii
contre les champignons pathogènes R. solani, A. niger et C. albicans, et pour l'extrait acétonique et méthanolique
de Turbinaria conoides contre F. udum, B. cinerea et C. krusei. Concernant les pathogènes végétales, les études
in vitro et post/récolte de l’activité anti-Penicillium digitatum d’extraits algues Ulva linza, montrent que l`
extraits organique présente une activité inhibitrice in vitro alors que les 2 extraits aqueux et organiques de cette
algue ont montré une action protectrice in vivo ; Les études in vitro de l’activité d’algue Cystoseira
tamariscifolia montrent que l’inhibition totale de la croissance de Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici est
obtenue par l'extrait éthanolique et éventuellement par l’extrait méthanolique. L’ensemble de ces résultats
obtenus ne constitue que des premières étapes dans la recherche de substances naturelles biologiquement actives
à partir d’algues marines. Des essais complémentaires sont envisagés pour confirmer la bioactivité des algues marines.