Résumé:
La présente étude vise à faire une analyse et une revue systématique de quelques articles consacrés à l’évaluation de l’effet antioxydant et néphroprotecteur du thé vert (Camellia sinensis). Durant la recherche bibliographique, quatre bases de données (Google scholar, Science direct, PubMed, Web of science) sont exploitées en utilisant les mots clés suivants : "antioxidant activity of green tea", "nephroprotective effects of green tea" et "protective effects of Camellia sinensis and nephrotoxicity". Ainsi, 158 articles sont trouvés dont 9 seulement sont retenus pour l’étude descriptive. Les résultats retirés des différents articles analysés montrent que le thé vert possède une capacité antioxydante élevée grâce à sa richesse en polyphénols (notamment les catéchines). L’analyse a permet également de déduire que le thé vert est capable de réduire le niveau du stress oxydatif rénal et d’améliorer les dommages rénaux toxico-induites, quel que soit la dose ou la nature de l’agent toxique utilisé (Gentamicine, Thioacétamide, Proline, Cyromazine et Chlorpyrifos, Cisplatine, Chlorure mercurique et Plomb). Globalement, l’administration régulière du thé vert augmente significativement l'activité des enzymes antioxydants SOD, CAT et GPx, le taux du glutathion et diminue la peroxydation lipidique dans les différents compartiments rénaux (cortex et médulla). En plus, il améliore la fonction rénale globale altérée, en régulant le taux de certains marqueurs rénaux sanguins (Créatinine, BUN, Urée) et tissulaires (PAL, γGT). A l’échelle histologique, trois études prouvent que le thé vert réduit significativement les altérations rénales induites (la nécrose, l’inflammation et la dégénérescence tissulaire). En se basant sur cette étude, on peut dire que le thé vert représente un agent antioxydant et néphroprotecteur puissant qui peut être utilisé comme complément avec certains médicaments et agents chimiques pour réduire les atteintes rénales toxico-induites.