Résumé:
Le système nerveux à cause de son métabolisme oxydatif élevé, sa surface étendue d’échange membranaire et le taux
relativement bas des antioxydants, s'apparaît comme particulièrement sensible au stress oxydant. Ce dernier est
essentiellement impliqué dans la pathogénèse de plusieurs maladie neurodégénérative tel que la maladie de Parkinson
; une pathologie qui atteint le système nerveux centrale caractérisée par une perte progressive des neurones
dopaminergiques de la substance noire pars compacta associée à la présence des corps de Lewy, qui causent une
altération de la voie nigro-striée impliquée dans le contrôle des mouvements volontaire. L’implication du stress
oxydant dans la maladie de parkinson provient des dommages qui causent aux neurones dopaminergiques par
plusieurs mécanismes conduisant éventuellement à la mort cellulaire. Actuellement ils existent des traitements
symptomatiques de la MP principalement lévodopa, ils ne sont efficaces que sur le stade intermédiaire de la maladie
et ils causent plusieurs effets secondaires. Vue le rôle central que joue le stress oxydant dans la pathogenèse, de MP
le développement d’une stratégie thérapeutique à base d’antioxydant semble être prometteuse. Dans ce contexte
plusieurs études précliniques et cliniques ont été réalisées sur des molécules antioxydant connues, comme les
vitamines. Bien que ces traitements aient présenté des effets bénéfiques ces effets restent limités. De ce fait, identifier
de nouvelles molécules antioxydants capables de réduire les effets délétères du stress oxydant dans le cerveau, est
une perspective pour l’avenir de traitement neuroprotecteur de MP.