Résumé:
La présente étude vise à établir une revue systématique de quelques recherches scientifiques publiées sur l’activité antioxydante et/ou hépatoprotectrice de Rosmarinus officinalis. Dans la recherche bibliographique, un total de 46 articles qui traitent le thème choisi est obtenu de trois bases de données : PubMed, Google scholar et Science Direct. Après l’étape de sélection, 11 articles seulement sont retenus suivant les critères d’inclusion pour l’étude. L’analyse phytochimique effectuée dans les différents articles montre la richesse du romarin en flavonoïdes (quercétine, acide rosmarinique et carnosol) et en terpénoïdes (1,8-cinéole, camphore et alpha-pinène). Les résultats de l’effet antioxydant estimé in vitro suggèrent que le romarin est doué d’une activité antioxydante très importante et d’un pouvoir antiradicalaire significatif comparativement aux standards. Concernant l’activité hépatoprotectrice, et selon l’analyse des 7articles sélectionnées, le romarin (quel que soit l’extrait utilisé, la dose administrée ou la durée de traitement) exerce un effet protecteur envers les agressions hépatiques induites par les différents agents toxiques (CCl4, APAP, TAA, Gentamicine et TCA). En effet, les résultats présentent une restauration quasi-totale des paramètres hépatiques sériques (ALT, AST, ALP, bilirubine, protéines et lipides) et tissulaires (MDA, GSH, SOD et CAT). A l’échelle histologique, une régénération de la structure hépatique altérée est enregistrée dans 4 études. Enfin, et en se basant sur la présente étude, on peut conclure que le romarin est une plante médicinale douée d’un pouvoir antioxydant et hépato-protecteur puissant et qu’il peut être utilisé en tant que complément pour soulager les atteintes hépatiques toxico-induites