Résumé:
Eu égard des services innombrables assurés gratuitement par les zones humides, elles revêtent un intérêt
international croissant. Malheureusement, ces refuges de la biodiversité et des ressources hydriques subissent
une pression anthropique croissante et sont menacées de disparition. Les zones humides algériennes ne font pas
exception. Malgré qu’elles sont, pour la plupart des sites d’importance mondiale et protégées par des
conventions internationales, elles sont abandonnées et subissent une pression anthropique sans précédent.
L’objet de cette étude est de faire la synthèse de quelques études antérieures sur la qualité des eaux du lac de
Béni Bélaid et du marais d’El Kennar, en vue de leur conservation et de leur utilisation de manière intégrée et
rationnelle. Les résultats préliminaires montrent que la qualité des eaux du marais d’El kennar est très
mauvaises suite aux activités agricoles et l’utilisation, non contrôlée, des fertilisants et des produits
phytosanitaires. Tandis que l’eau du lac de Béni Bélaid parait de bonne qualité, ce qui nous semble un peu
paradoxal. L’activité agricole et l’élevage sont omniprésents dans le site.