Résumé:
L’oxygène, molécule indispensable à la vie aérobique, peut être à l’origine d’un stress oxydant (SO), résultant d’une rupture de l’équilibre entre le système pro-oxydant et le système antioxydants. La maladie d’Alzheimer (MA), la cause la plus courante de démence, est un problème de santé mondial croissant avec d'énormes implications pour les individus et la société. La MA est une maladie multifactorielle avec une pathogenèse complexe. Le SO est un facteur crucial dans le déclenchement et la progression de la MA par son intervention dans plusieurs mécanismes de MA : dysfonctionnement mitochondrial, les catalyseurs métalliques, la Aβ, l’hyperphosphrylation du Tau et l’insulinoresistance (IR) cérébrale. Ainsi, l’utilisation des antioxydants est une stratégie thérapeutique possible dans le traitement de la MA. Pratiquement, l’utilisation d’antioxydants sélectives à la face au problème d’être incapable de donner des résultats positifs cliniquement, par contre expérimentalement les résultats sont positifs, d’où la nécessité d’essayer une large gamme de molécules antioxydantes avec d’autres activités combinées MA. Les1, 4-dihydropyridines (1,4-DHP) sont des molécules synthétiques et présentent une variété d’activités pharmacologiques. Ces molécules présentent particulièrement une activité antioxydante importante et un effet antagoniste du calcium. Ce dernier est un effet recherché dans les molécules potentiellement active contre la MA. Ainsi, cette analyse bibliographique vise à analyser les mécanismes par lesquels le SO est impliqué dans la pathogenèse de la MA et à discuter le rôle des 1,4-DHP comme agents thérapeutiques potentiels.