Résumé:
Plantago serraria, Plantago lanceolata et Scolymus hispanicus sont des plantes médicinales utilisée depuis toujours dans la région
méditerranéenne (largement utilisées en Algérie) en médecine traditionnelle. Qualifiée de plantes médicinale pour ces intérêts thérapeutiques
majeurs et son pouvoir de guérison de plusieurs maladies tel que le cancer. Le but de cette étude est l’évaluation des potentiels génotoxique et
antigénotoxique des extraits éthanoliques de ses plantes médicinales locales, en utilisant le test de génotoxicité Allium cepa. Les extraits ont été
testés à 50, 100 et 200μg/ml, l’azide de sodium a été utilisé comme contrôle positif à 50, 100 et 200μg/ml, et le DMSO comme contrôles
négatifs, plus qu’un traitement combiné par d’azide de sodium (100μg/ml) et les extraits de chaque plante (100 et 200μg/ml) qui a permis
l’évaluation de son pouvoir antigénotoxique. D’après les résultats de dosage des polyphénols totaux, flavonoïdes et tannins, les extraits
éthanoliques des feuilles de trois plantes étudiées présentent une richesse en composés phénoliques: polyphénols et flavonoïdes, contre une
pauvreté en tannins. Les teneurs élevées, notamment en phénols totaux et en flavonoïdes. La mesure des racines et le calcul des indices
mitotiques et le dénombrement des micronoyaux sont les paramètres principaux de cette expérimentation, ceci en fonction du temps d’incubation
avec les différents traitements (24, 48 et 72h), ces traitements ont été comparés au contrôle positif (Azide de sodium) et aux contrôles négatifs
(DMSO). D’après l’observation macroscopique, microscopique et le calcul du taux de croissance et de l’indice mitotique, l’azide de sodium a
induit l’apparition des micronoyaux plus qu’une réduction dans le taux de croissance et l’indice mitotique, ceci en fonction de la concentration et
du temps d’exposition. Les extraits de feuilles de Plantago serraria, Plantago lanceolata et Scolymus hispanicus ont marqué un effet
antigénotoxique lors du traitement avec toutes les concentrations testées (50, 100 et 200μg/ml). Cet effet est plus marqué lors du traitement avec
des concentrations plus élevées (100 et 200μg/ml), avec des effets visibles pour les plus longues périodes d’incubation (48 et 72h). Les meilleurs
résultats sont obtenus avec les extraits éthanolique de P. serraria, puis de P. lanceolata et en fin de S. hispanicus à différente concentration
testés (50, 100 et 200μg/ml).