Résumé:
Le Chêne liège (Quercus suber L.) constitue une essence forestière de première importance dans la région de Jijel, dans une aire en principe réunissant des conditions optimales pour son développement naturel. Malheureusement, la reconstitution de cette espèce fait toujours défaut suite à des facteurs de dégradation diversifiés. En réponse à des contraintes de la régénération des subéraies, nous avons mené ce présent travail abordant la germination des glands, qu’on considère une première phase clé de son développement, en tenant compte à des interactions avec des facteurs biotiques et abiotiques ; dont l’état de santé, la biométrie et le traitement par l’hydrolat de myrte. Les résultats obtenus indiquent qu’il existe une variabilité de la biométrie des glands en fonction des sites, des corrélations significatives de l’état de santé des glands par rapport à ses largeurs et que les insectes carpophage produisant des perforations peuvent s’attaquer au gland quel que soit ses dimensions. Pour la germination, les glands sains et plus large présentent de loin les meilleurs taux de germination au dépend des autres glands infestés, malgré l’application d’un traitement à l’hydrolat de myrte qui n’a donné aucun effet significatif.
