Résumé:
L'Algérie est l'un des pays Maghrébins qui ont hérité d'un legs colonial architectural et
urbain immense. Il fut considéré dès le début de la colonisation comme une occasion idéale
pour les ingénieurs du génie militaire afin d'expérimenter les champs de l'urbanisme et de
l'aménagement.
Aujourd'hui, et après plus de cinquante ans d'indépendance, ce même héritage est
toujours marginalisé et ignoré, jusqu'à ces dernières années aucune action de sauvegarde et de
patrimonialisation ne la concerné. Fortement lié aux événements de l'époque, il a été victime
d'un amalgame, entre séquelles du colonialisme et legs colonial, il est en fait, considéré
comme un héritage d'un colonisateur qu'il fallait effacer de la mémoire. Il ne s'agit pas
uniquement d'un refus de cet héritage, mais une négation de toute une période qui fait
malheureusement, partie de notre propre histoire.
Constantine, à l'instar des autres villes Algériennes possède un héritage fort intéressant
qui date de cette époque, à l'image de son centre-ville, ce dernier s'étale sur une superficie
importante et offre une richesse architecturale et urbaine remarquable méritant de la mettre en
valeur et d'intégrer dans le processus du développement touristique culturel.