Résumé:
La dysthyroïdie c’est un groupe de pathologies fréquentes chez les femmes. Elle est à l’origine des
perturbations métaboliques : la dyslipidémie, l’obésité et l’insulinorésistance. ces perturbations métaboliques
engendrent des modifications du statut oxydant/antioxydant.
L’objectif de notre travail est d’étudier la relation entre la dysthyroïdie et l’insulinoresistance
Une étude clinicobiologique est menée auprès de 30 femmes dont 10 femmes témoins (Euthyroïdiennes), 10
femmes hypothyroïdiennes et 10 femmes hyperthyroïdiennes. Un bilan de l’insulinoresistance (Glycémie ajeun,
insulinémie et l’indice HOMA-IR), un bilan lipidique (triglycérides, cholestérol total, HDL et LDL), bilan
thyroïdien (TSH, LT3 et LT4) et le statut oxydant/antioxydant (MDA, l’activité de la CAT et de la SOD et
laGSH-GPX) ont été explorés chez les femmes dysthyroïdiennes et les témoins.
Les résultats montrent que 63,6 % les femmes hypothyroïdiennes est 33,3% femmes hyperthyroïdiennes sont
insulinorésistantes, contre 0% dans le groupe témoin , cette insulinorésistance caractérisée par : une glycémie
normale, une hyperinsulinémie, avec une hyperlipidémie et des anomalies du statut redox (une élévation de la
peroxydation lipidique et le système antioxydant). En conclusion la dysthyroïdie est associée à des anomalies
métaboliques essentiellement une insulinresistance un déséquilibre de la balance oxydante/antioxydante
marquée par une augmentation des biomarqueurs du stress oxydatif.