Résumé:
V. CONCLUSION GENERALE:
Le secteur d'étude, est situé dans la partie sud de l'agglomération de Harratene. Cette dernière se
trouve dans la partie Est de la ville de Jijel à une distance de 05 Km. Il couvre une superficie
totale de 60.06 h. Il est limité :
- Au nord par le POS n°02.
- A l'ouest par le POS n°02 et des terrains vagues.
- A l'Est par le POS rt0 01.
- Au Sud par des terrains vagues.
Les résultats obtenus à partir des reconnaissances effectuées montrent que le terrain présente les
caractéristiques suivantes :
V.1-Topographie et morphologie :
Le terrain du site se présente sous une forme d'un talus de 130 m d'altitude, avec un relief plus
ou moins apparent.
Le terrain d'assiette d'étude, est caractérisé dans sa totalité par des pentes moyennes à fortes,
entre 5% et 30 %, favorables à une éventuelle urbanisation, la carte des pentes (figure 1.2) permet
d'établir 3 classes :
- Classe I:0 - 10 %.
- Classe II: 10 - 20 %.
- Classe III :20 - 30 %.
Le relief est cependant traversé par de nombreuses chaabats dont les plus importantes nécessitent
en particulier un aménagement des berges pour éviter d'éventuels effondrement. Ces chaabats
déversants les eaux de ruissellements vers la partie basse du site.
V.2 -Lithologie :
Les données géologiques du site de Harratene et les coupes établies après examen visuel des
échantillons récupérés à différentes profondeurs montrent que le terrain se particularise par une
lithologie simple, représentée par des argiles sableuses et graveleuses parfois caillouteuses
brunâtres à jaunâtres présentant des concrétions de calcaires par endroits surmontant des argiles
marneuses jaunes grisâtres. Ces formations reposent directement sur un substratum marneux assez
profond.
Des dépôts sableux graveleux bruns rougeâtres d'épaisseur varie de 0 à 7m qui sont récupérées dans
les sondages :S5, S6 et 87, affleurent dans la partie Nord-Ouest du site.
V.3 -Agressivité des eaux :
Selon la norme NFP 18-011 du 06/92, l'analyse chimique de l'eau (rencontrée entre 0 et 5m de
profondeur, selon la saison, dans les puits traditionnels préexistants) présente une agressivité
nulle vis-à-vis le béton.