Résumé:
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien traditionnel (AINS) largement utilisé pour ses propriétés analgésiques, antiinflammatoires
et antipyrétiques. La présente étude porte sur l’évaluation de l’effet de la propolis sur l'hépatotoxicité et la cardiotoxicité de
l’ibuprofène chez les rats Wistar albinos. Le groupe témoin reçoit l’eau distillée pendant 22 jours. Le groupe de l’ibuprofène reçoit le
médicament à 120 mg/kg par voie intrapéritoniale pendant 15 jours. Le groupe de (l’ibuprofène + propolis) reçoit 50 mg/kg de propolis en
prévention pendant 7 jours suivie de l’administration de l’ibuprofène pendant 15 jours. Les résultats montrent que l’administration de
l’ibuprofène seul aboutit à une toxicité qui se manifeste par une augmentation des taux des enzymes sériques (ASAT, ALAT, LDH, CPK), une
production marquée du malondialdéhyde (MDA), et une inhibition des activités enzymatiques de la catalase et de la superoxyde dismutase. Ces
altérations sont dues à un stress oxydant développé au sein des tissus hépatique et cardiaque. Le prétraitement par la propolis a diminué les
dommages peroxydatifs dans le tissu hépatique et cardiaque, augmente l'activité enzymatique de la catalase et de la SOD et celui de GSH avec
amélioration des paramètres sériques. Ces résultats confirment l’effet protecteur de la propolis et sa capacité à piéger les ROS et stimuler la
synthèse des agents antioxydants.